À l’aube de la période des Fêtes, il est facile de se laisser entraîner par la folie de la surconsommation. Sans négliger le fait qu’il est agréable de recevoir et de donner de belles choses, cette période est aussi tout indiquée pour parler d’écoresponsabilité. Agir de manière responsable tous les jours peut contribuer à préserver celle qui offre aux amoureux de la course le plus beau des terrains de jeu : la Terre. Si les milliers de coureurs de Québec posaient un petit geste écologique par jour, ils pourraient sûrement changer le monde !
Faire d’une pierre deux coups
Un palmarès publié dernièrement désignait le Canada comme le pays premier de peloton en matière de consommation d’essence et d’émission de dioxyde de carbone de ses véhicules. Voilà un podium loin d’être victorieux.
C’est ainsi que, comme coureur, choisir de parfois troquer l’automobile par une synergie du corps et du cœur devient doublement une bonne idée : pour moins polluer et pour être plus en santé. Même si l’organisation de la vie de tous les jours sans automobile peut être difficile, avec ouverture d’esprit, il est possible de réviser, ne serait-ce qu’un peu, son mode de vie en allant, par exemple, courir faire des courses à l’épicerie !
Une petite action pour une grande différence
Il paraît que les petits gestes mènent à de grandes choses. Le cas échéant, si tous les coureurs se donnaient comme mission de ramasser au moins un déchet au passage lors de chaque sortie, notre ville serait encore plus belle. D’autant plus que l’occasion serait tout indiquée pour prendre le temps de faire une planche abdominale : course – planche – déchet ; course – planche – déchet… 5 à 10 répétitions, s.v.p. !
L’offre alimen-terre
Se nourrir adéquatement est, pour le coureur, gage d’énergie et de performance.
Comme les glucides demeurent les principaux carburants du coureur, il est intéressant de se demander ce que la planète peut offrir dans son plus simple appareil pour combler les besoins énergétiques du sportif écoresponsable.
Le miel et le sirop d’érable sont d’excellentes options liquides offrant de 65 à 90 grammes de glucides par quantité de 100 grammes. Cela correspond à peu près au besoin à l’heure d’une longue sortie. Bien que provenant d’un peu plus loin, les bananes, les dattes et les figues constituent de bonnes options solides.
Donner et redonner
Au-delà de s’équiper intelligemment, faire le tri de sa garde-robe une à deux fois par année est presque incontournable. La règle d’or indique que si un vêtement n’a pas été porté au moins une fois dans une saison, mieux vaut le donner. Plusieurs organismes recueillent les vêtements, chaussures et équipements défraîchis ou inutilisés pour leur redonner une deuxième vie.
Il est aussi possible d’offrir ses trucs à une école ou au deuxième voisin qui pourrait être bien motivé à sortir courir avec un parfait premier kit !
Cette année, en faisant vos courses des Fêtes dans les magasins, pensez écoresponsabilité !
Article publié dans Le Journal de Québec le 1er décembre 2019