La semaine dernière, j’abordais le sujet de la transpiration en concluant que la course pouvait faire suer. J’aimerais surtout crier haut et fort que, la course, c’est vraiment hot ! Plus sérieusement, question d’abreuver le coureur qui a soif d’en connaître un peu plus sur ce qui pourrait aider la régulation de sa température corporelle, en voici un peu plus sur le sujet de la chaleur.
Du genre que rien ne fait suer ?!
Certains sportifs transpirent très peu, voire pas du tout. Chanceux ? Pas vraiment, puisqu’il est maintenant connu que le phénomène physiologique impliquant les glandes sudoripares a son utilité.
Les coureurs qui n’évacuent pas bien la chaleur via la sueur doivent trouver des astuces pour régulariser leur température corporelle et éviter des inconvénients associés comme les maux de tête. Souvent, le simple fait de s’hydrater mieux en étant plus sensible aux signaux de soif est suffisant. Lorsque ça ne l’est pas, une consultation médicale peut s’avérer nécessaire puisque la problématique peut être le symptôme d’une pathologie assez rare nommée l’anhidrose.
Cette affectation peut être partielle ou localisée. Elle est due à une altération génétique ou non des glandes sudoripares dans la ou les régions défaillantes.
Se rafraîchir pendant la course
La tolérance à la chaleur de chaque sportif est assez relative. Certains adorent courir à 25 degrés Celsius, alors que d’autres ont déjà très chaud à 15 degrés Celsius. Voilà que, lorsque la température extérieure atteint des extrêmes de chaleur, aller courir peut devenir non seulement un défi de motivation, mais bien au-delà de cela, un défi pour préserver sa température corporelle à des valeurs sécuritaires.
La sudation demeure le meilleur procédé pour y arriver, mais il existe tout de même certains moyens de s’aider un peu. Oui, il est possible de soudoyer des voisins pour qu’ils installent leur arrosoir de jardin pour un rafraîchissement planifié lors du passage à la course, ou encore d’emprunter des enfants (drôles comme les miens) qui peuvent aisément placer de la glace dans un chandail de course lors de l’arrêt-bisou... mais disons que ce n’est pas l’idéal !
Plus sérieusement, l’achat de bandanas est à considérer. Ces foulards à mettre autour du cou, généralement faits de coton combiné parfois à une autre matière, ont une efficacité intéressante. Certains nécessitent un trempage dans l’eau froide tandis que d’autres demandent un temps au congélateur avant de s’enlacer autour de leur sportif préféré. En tant que coureur, il faut essayer pour trouver notre perle rare... de bandana !
Éviter le coup de chaleur
Le coup de chaleur, aussi appelé l’insolation, est défini comme une élévation de la température corporelle au-delà de 40 degrés Celsius. Cette affectation de santé peut devenir grave, et même mortelle, si elle est ignorée. Voilà qu’il est bien de prévoir diminuer la durée et l’intensité de l’exercice lors de journées chaudes.
L’insolation survient lors de grandes chaleurs, davantage chez les enfants, les gens âgés et les gens physiquement actifs. Elle se reconnaît par un pouls rapide, des valeurs de tension artérielle diminuées, une peau sèche, chaude et de couleur rougeâtre, des maux de tête et des nausées ou vomissements.
Si ces symptômes apparaissent, il faut se diriger vers un endroit frais et aéré, s’hydrater et considérer d’abaisser la température par un trempage dans l’eau tiède. C’est ainsi que, par temps chaud, des précautions s’avèrent nécessaires pour que la course fasse suer juste assez et qu’elle demeure une activité très hot !