Depuis quelques mois, Santé Canada propose avec fierté son nouveau guide alimentaire. Celui-ci fait l’unanimité auprès des professionnels de la santé, dont je suis. Il partage non seulement des conseils liés directement aux aliments, mais s’efforce également d’éduquer chacun quant à la façon de s’alimenter.
À l’égard de ce qu’il propose, il faut savoir que généralement, plus le niveau d’activité physique est élevé en temps ou en intensité, plus l’alimentation devra être ajustée en quantité et en qualité.
Voilà donc que, cette semaine, je propose de voir ce guide en lien avec le niveau d’activité physique.
L’alimentation active au quotidien
Pour « monsieur et madame Tout-le-Monde », le Guide alimentaire canadien propose de manger des aliments sains tous les jours et de prendre le temps de les savourer.
Il indique de manger des légumes et des fruits en abondance, de consommer des aliments protéinés, de choisir des aliments à grains entiers et de faire de l’eau votre boisson de choix pour vous hydrater.
Le guide partage également des messages réunis sous le thème voulant qu’une alimentation saine, ce soit bien plus que les aliments consommés.
Il recommande de prendre conscience de ses habitudes alimentaires tout en suggérant de cuisiner plus souvent, de savourer les aliments, prendre des repas en bonne compagnie, utiliser les étiquettes des aliments et limiter les aliments hautement transformés.
Voici le genre d’alimentation vers laquelle le guide vous guide !
Je suggère fortement à tout un chacun d’aller consulter ce bel outil de référence et, surtout, de bien le comprendre !
guide-alimentaire.canada.ca/fr/
L’alimentation sportive
Le coureur doit aussi accorder une attention toute particulière à sa façon de s’alimenter chaque jour pour mieux performer.
Parce que sa dépense énergétique est accrue et que l’aliment demeure le principal carburant du coureur, celui-ci doit faire, somme toute, de bons choix.
Plus la distance, le temps ou l’intensité de l’activité du coureur sont importants, plus le carburant doit être abondant et de bonne qualité.
Le sportif doit prendre en compte que les glucides lui permettent globalement d’avancer et de penser, que les protéines contribuent à construire ses muscles et que les bons gras permettent d’assimiler des vitamines très importantes.
C’est ainsi que la combinaison des trois nutriments que sont les glucides, les protéines et des lipides de bonne qualité doivent se retrouver dans les repas de la journée... du déjeuner au souper !
Lors d’une journée où l’entraînement est de 1 à 3 heures d’intensité modérée, les repas du coureur doivent généralement faire un peu plus de place aux féculents.
Lors d’une journée où l’entraînement prévu est de plus de 1 heure à intensité élevée ou de plus de 3 heures à intensité modérée, le féculent a encore davantage de place dans les repas réguliers de la journée.
Le féculent est une forme de glucide qui fournit une énergie disponible sur davantage de temps que les glucides simples. Voilà pourquoi la combinaison de glucides, dont le féculent, est importante.
Glucides supplémentaires
Il est finalement intéressant de considérer que, comme un réservoir à essence, le corps a parfois besoin de se ravitailler de son carburant alimentaire en course !
Ainsi, après une heure d’effort d’intensité modérée à intense, il faut penser à ingérer des grammes de glucides supplémentaires... en courant.
Courir et manger... deux plaisirs de la vie !