Les facultés «non affaiblies» de courir

Les facultés «non affaiblies» de courir

Il est démontré qu’alcool, course et performance ne font pas le meilleur « cocktail » en ville. L’alcool, aussi appelé éthanol ou alcool éthylique, peut en fait « gâcher le party » des coureurs en perturbant les principaux systèmes de l’organisme. Dans les prochaines lignes, vous pourrez déterminer le meilleur moment de vous éloigner de l’alcool (ou de vous en rapprocher)... à la course !

De l’eau et de l’énergie pour faire la fête... de la course

L’alcool a un effet déshydratant, c’est démontré ! En affectant la glande responsable de la sécrétion de l’hormone antidiurétique, l’alcool éthylique ne permet plus aux reins de réabsorber assez d’eau des urines.

Voilà que le corps élimine davantage de liquide qu’il est en mesure d’en absorber. C’est ainsi que le buveur se doit d’aller, à « intervalles » rapprochés, au petit coin !

D’autre part, l’alcool contient des calories. Le souci vient du fait que ces calories, 7 kcal par gramme d’éthanol, sont complètement vides du point énergétique. Elles ne contribuent aucunement au fonctionnement du corps.

Toute la pseudo-énergie directement en provenance de l’alcool n’est même pas suffisante pour permettre de « lever son verre » à la santé d’autrui !

Il est donc naturellement à considérer que les calories contenues dans un verre de bière ou une coupe de vin pourraient être ingérées autrement, par une demi-tasse de pâtes et la même quantité de sauce tomate, par exemple.

Parallèlement, il est pertinent de se rappeler qu’une balance énergétique positive, donc plus de calories dans le corps qu’il a besoin d’en utiliser, se traduit par une prise de poids.

Autre fait à noter, l’assimilation de l’éthanol contenue dans les boissons alcoolisées peut utiliser les réserves de glycogène du foie qui sont habituellement réservées aux efforts physiques d’endurance, tout en pouvant occasionner des troubles digestifs.

Ainsi, la consommation d’alcool peu de temps avant une épreuve sportive ou un entraînement important risque d’altérer la performance.

L’ivresse en baisse de vitesse

L’alcool est à grande distance d’être un stimulant. Par les professionnels de la santé, il est plutôt connu et reconnu comme un dépresseur du système nerveux central.

En plus de nuire à la capacité de faire face au stress de l’entraînement et de la compétition, l’alcool provoque cet état d’ivresse qui amène à perdre le contrôle de soi... Mauvaise idée pour « prendre le bon chemin » !

Et il faut oublier le mélange d’une boisson alcoolisée et d’une boisson énergisante contenant de la caféine, car il est potentiellement très dangereux de mettre en dualité ivresse et vitesse dans le même verre !

Pour boire gagnant

Plusieurs évènements de course offrent, après une bonne dose de chaleur et de sueur, « une bonne frette ». Soit dit en passant, la majorité des coureurs apprécient !

Comme la course et une consommation d’alcool modérée permettent toutes deux de se rassembler, de partager et d’échanger, pourquoi ne pas accepter de les marier ?! Voilà donc qu’en suivant des recommandations de base, il est possible de prédire un marathon de bonheur au couple alcool et course !

  • Pour une femme : maximum 10 verres par semaine, au plus 2 verres par jour.
  • Pour un homme : maximum 15 verres par semaine, au plus 3 verres par jour.
  • Pour les deux : prévoir des semaines d’abstinence pour éviter la dépendance.2

Et, dans le cas d’un entraînement haut en importance ou d’une compétition de performance, mieux vaut, 2 à 5 jours avant, éviter de consommer des boissons alcoolisées.

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