Au cours des prochains mois, le classique musical Le sentier de neige deviendra le ver d’oreille des coureurs en sentier. Sans trop me tromper, j’affirme que l’hiver est la saison de course préférée de plusieurs sportifs. L’absence de vent, les surfaces presque idéales et les paysages bucoliques se combineront pour faire de la course une activité magie-gnifique ! Je vous invite à entrer dans l’univers de l’abomi-formidable coureur des neiges.
L’équipement nécessaire
Outre les vêtements adéquats en hiver il faut prévoir des espadrilles d’hiver, idéalement cramponnées. Celles-ci seront parfaites dans la plupart des sentiers les plus empruntés. Les raquettes conçues spécifiquement pour la course sont quant à elles nécessaires pour les sentiers précaires où neige molle se combine à neige folle (vive la folie !). Des guêtres protégeant les chevilles de l’intrusion des flocons dans la vie privée sont assez appréciables. D’autre part, certains coureurs aiment avoir en mains des bâtons (de ski ou de marche) comme un outil permettant aux membres supérieurs de venir en renfort aux inférieurs dans les portions plus enneigées.
Les (fameuses) raquettes de course
Les raquettes spécifiquement conçues pour courir ont des caractéristiques qui les rendent optimales pour ce sport : légères, étroites, cramponnées et adaptées au niveau de la fixation. Les coureurs « de mon monde » aiment bien les TSL (305 et Symbioz), qui nécessitent des trous aux chaussures pour le pivot de fixation, la Atlas Run, la Louis Garneau de course et la Faber de course. Quoique ces raquettes ne soient pas les plus efficaces dans la belle poudreuse, elles sauront bien vous accompagner dans la majorité des sentiers. Attention, la course en raquettes requiert une progression pour permettre au corps de s’adapter à cette prolongation de souliers.
Quelques sentiers pour commencer
Dans le coin de Québec, vous pouvez assurément aller vagabonder dans les parcs nationaux. De plus, certains centres de ski de fond, terrains de golf et parcs municipaux sont habituellement assez agréables pour le coureur. Le plus expérimenté peut s’amuser dans les sentiers de certaines montagnes, comme le mont Sainte-Anne, et les autres pistes généralement très utilisées l’été.
À quoi peut s’attendre l’abominable-coureur-des-neiges-débutant
Le coureur en sentier d’hiver peut prévoir de croiser d’autres créatures comme lui. Il peut surtout espérer avoir du gros fun blanc ! Par ailleurs, comme sentier = dénivelé, il est presque certain de rencontrer des montées et des descentes. La bonne nouvelle, c’est qu’il est permis de traverser ces passages à la marche. Il ne faut pas perdre de vue que chaque coureur est là pour lui-même et que le respect de soi doit être à la base de son activité. Les sentiers d’hiver sont souvent moins accidentés que ceux d’étés ; roches et racines étant endormies sous la neige. Quoiqu’une chute dans un amas de flocons blancs, c’est presque un bonheur.