Courir est un sport facile à adopter : il est simple, économique et efficace. On entend d’ailleurs souvent dire qu’un coureur n’a besoin que d’une paire d’espadrilles pour être heureux... et c’est vrai ! Du débutant à l’athlète, je vous propose mes recommandations pour vous aider à choisir la parfaite chaussure pour vous.
Le coureur débutant sans pathologie particulière
Le coureur débutant doit d’abord choisir une chaussure dans laquelle il se sent bien dès le premier essai. Idéalement, pour la plupart des novices, les premiers souliers devraient respecter les critères du minimalisme :
- Flexibles
- Légers
- Semelle la plus mince possible
- Hauteur de talon presque nulle, voire totalement nulle (communément appelé « drop »)
Les boutiques spécialisées en course à pied ont généralement d’excellents conseillers pour guider les coureurs, débutants ou initiés, dans leur choix.
Le coureur habitué sans blessure et à qui les performances conviennent
Celui-là ne doit rien changer à son type de soulier ; il doit garder la même configuration. Il a trouvé sa formule magique ! A-bra-ca-da-bra... A-« bras »-ca-da-« pieds » !
Le coureur habitué qui souhaite améliorer ses performances
Ce type de coureur peut, après avoir amélioré sa capacité cardio-respiratoire et sa biomécanique, remercier sa chaussure pour tout ce qu’elle a fait pour lui et la changer. Choisir un soulier plus léger, plus souple, plus près du sol et avec moins de « drop » que celui qu’il avait déjà peut être une piste de solution vers un avenir d’athlète meilleur.
Le coureur blessé ou à histoire de blessures
Demander les conseils d’un spécialiste, kinésiologue ou physiothérapeute, est la première et meilleure suggestion pour cet athlète. Le professionnel de la santé est en mesure de l’aider mécaniquement au besoin, de l’amener à choisir le bon type de chaussure et de l’accompagner dans son retour progressif à la course. L’adaptation des structures musculosquelettiques, ce que mon groupe de spécialistes et moi appelons la quantification du stress mécanique, aura un beau grand premier rôle à jouer.
Les enfants coureurs
La science ne ment pas ; tous les enfants devraient être chaussés avec le moins d’interférences au sol possible. Le soulier minimaliste devient alors le meilleur choix tant pour le sportif que pour l’artiste qui nécessite d’être chaussé. Et laisser les enfants pieds nus souvent laissera la chance à leurs corps de s’adapter en fonction de ce qu’ils sont et de ce qu’ils font.
La chaussure des surfaces glacées et/ou enneigées
Après avoir suivi les recommandations ci-dessus, il faut maintenant s’adapter aux saisons. Courir l’hiver c’est, pour plusieurs, encore plus agréable que courir l’été. Du moins, c’est différent, et celui qui a le pouvoir de s’adapter à la différence possède un grand outil de vie.
Rien n’empêche d’utiliser la même chaussure toute l’année, mais assurément, lorsque glace et neige épaisse sont de la partie, il sera bien de s’ajuster. Il existe plusieurs options pour la semelle : les crampons, les chaussures de type sentier, les nouvelles technologies abrasives... et les raquettes de course. Et pour rester les bas au sec : les guêtres, les souliers hauts et même les bas imperméables sont de bonnes options.
Bon magasinage !