Mythes et réalités sur la course à pied

Mythes et réalités sur la course à pied

1. Les femmes enceintes ne peuvent pas pratiquer le jogging.

Mythe

Une femme qui courait avant sa grossesse et qui ne présente aucune limite médicale peut continuer son sport sans problème. Aucune étude n’a encore démontré un lien direct entre la course à pied et le risque à la grossesse. Au contraire, plusieurs études vantent les bienfaits de la course à pied pour le système cardiorespiratoire, la circulation sanguine, le contrôle de la prise de poids et la récupération plus rapide après l’accouchement.

C’est certainement de la sédentarité que la femme enceinte, sans contre-indication absolue à l’exercice, devrait se méfier.

2. Course et musculation sont de bons complices.

Réalité

La musculation est un excellent complément à la course à pied. En fait, elle est un excellent complément à presque toutes les disciplines sportives lorsqu’elle est bien programmée, et que l’exécution des mouvements est faite correctement.

Notamment, pour le coureur, les exercices de stabilisation permettent d’améliorer la coordination, l’habileté à contrôler les muscles, en plus d’améliorer les qualités musculaires (force, vitesse, puissance, etc.). La musculation peut même contribuer à diminuer le risque de blessures.

3. S’étirer avant d’aller courir aide à prévenir les blessures.

Mythe

En fait, s’étirer avant d’aller courir peut contribuer à augmenter les risques de blessures. Plusieurs études démontrent l’effet néfaste des étirements statiques sur la performance. D’abord, lorsqu’un muscle est étiré, ses vaisseaux sanguins se retrouvent comprimés, ce qui diminue l’apport sanguin (alors qu’il serait bien de l’augmenter). D’autre part, les étirements peuvent occasionner des microdéchirures à l’intérieur du muscle, ce qui peut contribuer à diminuer l’efficacité de la contraction. Finalement, toujours dans un contexte « pré-exercice », ils peuvent être trompeurs dans les messages que le cerveau fera parvenir aux muscles lors de l’entraînement.

Attention de ne pas exclure totalement les étirements de la routine d’activité physique. Ils ont leur place : il faut seulement choisir le bon moment pour les faire.

4. Les enfants ne peuvent pas courir plus de 2 km à 5 km par jour selon leur âge.

Mythe

Les enfants doivent faire un minimum de 60 minutes d’activité physique d’intensité modérée à intense par jour. La course entre tout à fait dans le cadre de cette recommandation. Il est donc inapproprié de penser limiter un enfant sans pathologie à la course. D’autant plus qu’il lui est possible de combiner course avec botté, drible, saut, lancé, attrapé... donc de combiner des habiletés motrices de base en habiletés motrices complexes.Maintenant, il faut tout de même savoir faire la part des choses, à la course comme dans les autres sports : trop c’est comme pas assez. Le bonheur de bouger doit primer pour tous les enfants du monde.

5. Courir, c’est bon pour la santé.

Réalité

En plus d’être positif pour la santé cardiorespiratoire, ce sport accessible est bénéfique pour la santé musculaire et osseuse.

Et pas besoin de courir un 5 km sans arrêt pour être coureur. Il y a plusieurs façons d’intégrer ce magnifique sport à sa vie.

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