Un professeur universitaire a mentionné en classe qu’on ne pouvait théoriquement pas motiver quelqu’un à faire de l’activité physique. Voilà ce qui m’a inspiré cette chronique... la motivation.
Personne ne peut nier qu’il est souvent plus agréable de faire son jogging avec un ami. De la même manière, il est également plus sécurisant d’avoir un entraîneur plutôt que d’entamer un programme de course sans encadrement.
Il est aussi beaucoup mieux d’avoir le soutien moral de sa famille lorsque vient le temps de sortir par mauvais temps.
Malgré tout ce que les autres peuvent apporter et peu importe l’accompagnement reçu, il faut être bien conscient que le « passage à l’action » provient d’abord et avant tout de la personne elle-même. C’est ELLE qui doit décider d’aller courir avec l’ami, de se présenter aux rencontres avec le coach, de sortir même s’il pleut ou s’il fait froid. Soyons assurés d’une chose : la motivation efficace doit venir de la personne concernée. Un tiers peut l’aider, l’accompagner, l’encourager, mais il ne peut pas passer à l’action pour elle.
Je ne cours pas parce que...
Il existe plusieurs barrières à l’activité physique. C’est déjà une bonne piste d’être en mesure de les connaître, de les reconnaître et surtout d’y trouver des solutions. Voici les objections qui me sont le plus souvent formulées (et les choses que j’ai à dire pour les écarter).
- Le manque de temps : 30 minutes par jour, divisées en périodes de 10 à 15 minutes au besoin, peuvent être très bénéfiques. Il suffit de bouger 15 minutes au lever et 15 minutes le midi ou en soirée, et le tour est joué.
- Les enfants : Les enfants adorent bouger et ils en ont besoin. Tout adulte qui prend du temps avec son enfant, du temps pour bouger, ne peut en tirer que des bénéfices.
- La gêne de son corps : Vive la diversité corporelle. L’activité peut grandement aider un individu qui se sent en forme, mais qui a peut-être des formes, à dire la même chose que moi sans tout concentrer sur le négatif.
La peur de se blesser
Les sportifs courent tous le risque de se blesser. « Ça fait partie de la game », comme on dit.
La beauté de la chose, c’est qu’une blessure peut être évitée par une progression adéquate, par exemple en alternant marche et course au départ. Et, lorsqu’elle survient, elle peut très bien se gérer.
Je cours parce que
- j’aurai un cœur et un corps en santé;
- je me sentirai bien;
- je serai en mesure de progresser vers un poids santé;
- je souhaite réussir un défi sportif;
- je tiens à garder une bonne densité osseuse;
- j’adore prendre l’air;
- je veux pouvoir jouer avec mes enfants;
- je suis de meilleure humeur;
- parce que c’est l’fun.
Je tiens à vous dire que courir, pendant l’action, n’est pas toujours agréable, entre autres en raison de l’essoufflement et des sensations musculaires. Il faut se raccrocher au « après » et à tous les bienfaits qu’il est possible d’en retirer à court, moyen et long terme.
Je suggère fortement à mes coureurs débutants d’écrire en GRAND sur un endroit visible pourquoi ils courent. Ce petit geste aide grandement à la motivation. À GO, on court !