Courir un marathon: un exploit plus accessible qu’il n’y paraît

Courir un marathon: un exploit plus accessible qu’il n’y paraît

Il y a à peine quelques années, courir 42,2 km en continu était quelque chose d’inaccessible ou presque. C’était avec grande fierté que les marathoniens, des sportifs exceptionnels, recevaient leur médaille. Après ce fabuleux exploit, ces coureurs extraordinaires racontaient leur invraisemblable exploit à tout leur entourage admiratif. Quoique la difficulté de l’épreuve n’ait pas évolué, courir un marathon semble pourtant, aujourd’hui, beaucoup plus accessible. Voyons si ça l’est vraiment.

Pour réussir un marathon

Le 42,2 km est l’aboutissement d’une longue démarche. Réussir un marathon est une chose, le faire sans se blesser en est une autre. J’aime dire à mes clients que compléter l’entraînement de cette distance est plus difficile que l’événement en lui-même. Pour réussir adéquatement l’épreuve, sans blessures bien sûr, je suggère :

  • D’avoir déjà tenté l’expérience du demi-marathon, de l’avoir terminé les bras bien hauts dans les airs (ou avec un signe de bonheur similaire) et d’avoir eu ce fort désir de recommencer et même d’en faire plus ;
  • De suivre un programme d’entraînement adapté à l’objectif tout en tenant compte de la condition physique de départ ;
  • De bénéficier de l’encouragement et du soutien des proches... une énergie qui ne s’explique pas ;
  • D’avoir l’équipement adapté à l’épreuve (vêtements respirants, porte-gourde, chaussures adéquates, etc.) ;
  • D’avoir une bonne hygiène de vie (repos, alimentation, absence de tabagisme, modération d’alcool) ;
  • D’être en mesure de faire des tests d’alimentation avant la course ;
  • D’accepter les moments plus difficiles ;
  • D’avoir beaucoup de persévérance ;
  • D’avoir de bons professionnels de la santé (physio, chiro, etc.) ;
  • D’aimer la course ;
  • D’être préparé à vivre un GRAND moment !

Question motivation pendant l’événement, il faut savoir qu’à peu près tous les marathons proposent ce qu’on appelle des « lapins » : des bénévoles (souvent avec de vraies oreilles de lapin) donnant la cadence de course. Il ne reste qu’à courir après (ou tout près) de ce coureur transformé en « pacer » pour la course.

Les marathoniens inspirants ont ce « je ne sais quoi »

Chose certaine, une telle épreuve donne une grande possibilité : celle d’inspirer d’autres personnes à commencer à courir elles aussi. Voici les petits acquis secrets que tous mes « amis-coureurs-inspirants » ont et que vous pouvez avoir aussi (c’est gratuit !) :

  • Une véritable passion du sport, principalement de la course ;
  • Une énergie contagieuse ;
  • Un côté rassembleur ;
  • Des objectifs bien ancrés à l’intérieur d’eux ;
  • Une facilité de partage d’expériences.

Et, facile le marathon ?

Peut-être qu’en 2018 plus de gens seront couronnés marathoniens qu’au cours de la dernière décennie, mais n’empêche que le niveau de difficulté de l’épreuve demeure le même. Le marathon est sûrement plus accessible qu’avant, car les moyens d’y arriver sont eux aussi plus accessibles. Il ne faut surtout pas prendre à la légère l’exploit de réussir un marathon. BRAVO à tous ceux qui l’ont déjà fait et GO à ceux qui veulent le réussir.

J’écris ces lignes en me préparant à courir une course en sentier de 64 kilomètres en France... À voir si je vais réussir !

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