L’arrêt ne marque pas la finalité

L’arrêt ne marque pas la finalité

Voilà que, dans plusieurs sphères de la vie, dont celle de l’activité physique, il faut parfois arrêter, s’arrêter. Que ce soit par choix ou par obligation, pour une période définie ou indéfinie, faire une pause de ses entraînements de course à pied ne veut pas nécessairement dire les abandonner. Cette interruption peut constituer une simple pause sur le parcours. Cette semaine, voyons comment un arrêt d’entraînement peut devenir, comme dans un événement de course, un parfait ravitaillement… pour s’alimenter de bonne énergie.

Dire et se dire la vérité

Dans des circonstances où il n’est pas fier de lui, l’humain peut chercher à s’évader de la dure vérité en se mentant à lui-même. Quoique des études sous-entendent que la tromperie rend malheureux, et que le «vrai» est quelque chose de profondément gratifiant, le mensonge existe. Toutes les formes de mensonge seraient associées à des émotions négatives, même les blancs, et ceux qu’on se dit à soi-même. C’est ainsi que, dans un contexte de succès, se mentir à soi-même est quelque chose à éviter à tout pas… euh, à tout prix ! L’intérêt de se convaincre d’une mauvaise raison pour justifier un abandon d’activité physique est nul. Mieux vaut se dire les vraies choses pour comprendre ce qui s’est passé. Ainsi, après un grand verre d’eau avec soi-même au ravitaillement de l’arrêt d’entraînement, il faut se donner les moyens de repartir en force et le plus rapidement possible !

Trouver des solutions

Lorsque la cause d’un arrêt de course est avouée, il est temps de passer à l’action en envisageant des solutions durables. Tout en sachant qu’il y a heureusement plusieurs avenues à un problème, il faut savoir trouver la sienne. Voici quelques pistes qui peuvent aider:

Le manque de temps

  • En faire moins plus souvent.
  • Bloquer des plages dans l’horaire tout en les considérant comme aussi importantes que toutes les autres.
  • Inclure des membres de la famille à l’activité.
  • Se permettre une gardienne, acheter des repas déjà prêts, déléguer davantage.
  • En faire moins.

Les écarts de dame Nature

  • Revoir son habillement
  • S’alimenter et s’hydrater selon les besoins.
  • Choisir des chaussures adaptées.
  • Apprécier le retour chez soi… La douche devient souvent un vrai cadeau.

Le manque de motivation

  • Se donner un objectif.
  • Devenir membre d’un club.
  • Trouver des partenaires.
  • Se récompenser.

La fatigue

  • Revoir son alimentation en prenant conscience que la nourriture est le carburant du coureur.
  • Dormir plus et/ou mieux.
  • Réorganiser son horaire.
  • Consulter un professionnel de la santé pour considérer l’inclusion de vitamines ou d’une aide externe.

Une blessure ou une maladie

  • Consulter un professionnel de la santé.
  • Mieux quantifier son stress mécanique (en faire juste assez).
  • Varier les sports.
  • Rester positif.

Recommencer

Il y a eu un début, un arrêt, une réflexion… et il est maintenant temps de s’y remettre. C’est en appliquant des solutions concrètes qu’il est possible d’y arriver. À GO, c’est reparti ! Et si ce n’est pas la course qui vous rend amoureux du mouvement, essayez une autre activité. La course peut vous attendre et sera toujours aussi belle !

Article paru dans Le Journal de Québec le 2 février 2020.

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