Tout comme bien se nourrir et bien dormir, s’hydrater adéquatement est positif pour le coureur. La gestion de l’apport hydrique peut avoir des répercussions notables sur la performance et la santé. Tout en tenant compte que les besoins en eau sont influencés par plusieurs facteurs tels que la température, l’intensité et la durée de l’effort, les dimensions corporelles, le sexe et le niveau d’hydratation avant l’entraînement et la course, allons un peu plus loin.
Juste de l’eau ?
Pour un entraînement d’une heure et moins, l’eau est habituellement suffisante.
Dans la plupart des cas, si l’hydratation est bonne avant la course, un apport minimal, voire nul en eau, est parfait. Il faut par contre être en mesure d’envisager de s’hydrater pendant l’activité dans le cas où la température est chaude et humide.
Lorsque le temps de course augmente, l’utilisation d’une boisson contenant des glucides dans une concentration de 4 à 8 % peut devenir une option intéressante. Elle peut grandement aider à combler les besoins énergétiques.
Quand boire ?
Il fut un temps, pas si lointain, où le fait de boire avant de ressentir la soif était préconisé.
La science nous dit maintenant que la sensation de soif est la meilleure alliée pour déterminer le moment où il faut boire. Il est donc maintenant recommandé de boire lorsque la soif se manifeste.
Il faut apprendre à écouter et à respecter son corps et tous les précieux signaux qu’il envoie. À noter que, d’un entraînement à l’autre, les besoins en eau sont variables en raison de différents facteurs l’influençant.
Gorgée, verre, ou bouteille ?
La quantité d’eau recommandée peut être extrêmement variable en fonction de différents paramètres nommés plus hauts. Il faut, au risque de se répéter, écouter sa sensation de soif. Trop souvent, pour le sportif, la peur de la déshydratation entraîne une surhydratation.
Ainsi, bien que la déshydratation sévère puisse avoir des conséquences importantes, le fait de boire en trop grande quantité peut aussi entraîner son lot de problèmes. En plus du risque d’hyponatrémie, une consommation excessive risque d’occasionner des inconforts digestifs et une sensation de ballonnement.
La déshydratation, outre les graves effets qu’elle peut avoir sur le métabolisme, augmente quant à elle également les risques de souffrir de problèmes digestifs.
Et pourquoi boire, donc ?
Lorsqu’on est physiquement actif, question de remplacer une partie des fluides perdus par la transpiration et la respiration dans le but de maintenir un volume sanguin stable, il est primordial de boire « juste assez ».
Si le volume sanguin diminue de façon trop importante par manque de fluide, le cœur pompe moins de sang, ce qui fournit moins d’oxygène aux muscles à l’effort.
Un état de déshydratation important à l’effort est donc plus susceptible d’entraîner une sensation de fatigue augmentée.
Les habiletés à prendre des décisions et à accomplir des tâches complexes sont également altérées, ce qui peut limiter la performance.
Voilà donc que boire est une belle et bonne chose pour le coureur. Quand on sait que la modération à bien meilleur goût, on sait tout!
Tchin-tchin... à votre santé !