Courir pour sa santé osseuse

Courir pour sa santé osseuse

 Le coureur peut déjà se vanter d’avoir une longueur d’avance osseuse sur le sédentaire... ce n’est pas rien ! Se préoccuper d’avoir des os en santé peut paraître bizarre, mais c’est très important. La bonne nouvelle de course de cette semaine revient au fait qu’une activité physique comme la course à pied peut grandement contribuer à cette santé.

La densité osseuse

Voilà qu’un squelette en condition en est un dont la densité osseuse est bonne. Cette densité, appelée véritablement densité minérale osseuse (DMO), correspond à la quantité de calcium dans un volume donné de matière osseuse. Elle est mesurée par un test d’ostéodensitométrie en clinique.

Un os de faible densité osseuse peut ressembler à une éponge : une structure peu rigide avec plusieurs trous.

À l’opposé, un os dense est un peu comme une paille géante remplie de sable où les espaces entre chaque grain de sable sont très petits.

Ostéoporose Canada recommande à toutes les femmes et tous les hommes de plus de 65 ans de passer un test de dépistage.

Ce qui est bon pour les os

Les déterminants de la santé osseuse sont nombreux. Une dose suffisante de calcium est non négligeable, mais il y a plus.

La science rapporte que la régularité et la fréquence de la pratique d’activités physiques avec mise en charge, comme la course à pied, ont un impact positif majeur.

En fait, les activités physiques qui peuvent améliorer la résistance d’un os sont celles qui lui imposent une mise en charge dynamique et répétée et où le travail contre la gravité est présent.

Et, ce qui importe, ce n’est pas tant la durée des séances d’entraînement que leur fréquence. Le coureur régulier tend donc, par sa pratique, à :

  • renforcer son ossature (en améliorant le contenu minéral des os et leur architecture) ;
  • freiner la diminution de la résistance de ses os liée au vieillissement ;
  • améliorer sa posture et sa mobilité ;
  • développer et entretenir sa sensibilité proprioceptive, son équilibre, sa flexibilité, sa souplesse et son agilité.

Et, fait intéressant à noter, la masse minérale et l’architecture osseuses s’acquièrent pendant l’enfance et l’adolescence pour atteindre un pic en fin de puberté.

La pratique régulière de la course, sans douleur musculosquelettique problématique, s’avère donc cruciale avant et pendant l’enfance, période où se constitue une très grande partie du capital osseux.

La prévention primaire de l’ostéoporose devrait donc commencer par l’optimisation du développement osseux dès le jeune âge.

Dans le meilleur des mondes, il est donc à considérer de pratiquer régulièrement, dès l’enfance, des activités physiques avec mise en charge, puis, à l’âge adulte, ajouter des activités qui entretiennent les qualités physiques et « perceptivo-motrices ».

Et voilà que ce fameux Oscar, le squelette vedette des étudiants en santé puisqu’il représente exactement les ossements humains, doit rapidement se mettre à la course s’il veut vivre encore longtemps !

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