Des douleurs aux pieds peuvent malheureusement parfois contraindre la course. Le plus triste devient lorsque la cause de ces douleurs est inexpliquée, inexplicable. Et si le seul fait de lacer ses chaussures différemment pouvait venir à la rescousse de la course ? Voici quelques façons différentes de faire suggérées par mes amis coureurs... coureurs aussi différents que leurs pieds peuvent l’être !
Le laçage pour pied large
Avoir un pied large ne vient pas sans tracas. Tout commence chez le détaillant de souliers alors que rien ne semble parfait. Une fois la bonne chaussure trouvée, le laçage « pied large » permet encore plus d’espace au membre distal par son croisement moins important. Il peut donc devenir une source de confort supplémentaire et de liberté au large pied !
Pour réussir
- Lacer le premier et le deuxième œillet de manière traditionnelle.
- Entre les deuxième et troisième trous, garder le lacet du même côté.
- Terminer le laçage habituel de la chaussure.
Le laçage pour pied étroit
Le pied étroit mérite lui aussi l’attention. Il est malheureusement souvent, à tort, la cause d’un achat de chaussures à pointure trop petite qui engendre des soucis d’orteils. Le laçage adéquat peut encore ici être la solution à cet étroit problème en permettant de former une « serrure » avec le lacet pour éviter que le pied ne glisse. Cette technique de laçage permet de maintenir fermement le talon et d’assurer un contact plus stable avec la semelle.
Pour réussir
- Lacer le premier et le deuxième œillet de manière traditionnelle.
- Passer le lacet du même côté pour le troisième œillet en terminant par la serrure.
- Terminer le laçage habituel de la chaussure.
Le laçage-orteils
Principalement en descente, il arrive que les orteils cognent au bout de la chaussure à la course. La technique de laçage à filet transversal peut alors être toute indiquée. Elle aide aussi, paraît-il, lorsque les orteils sont compressés dans la chaussure. À essayer !
Pour réussir
- Lacer le premier et le deuxième œillet de manière traditionnelle. Attention de laisser plus de longueur au lacet qui croise.
- Passer le bout de lacet extérieur en oblique jusqu’au dernier œillet du côté opposé.
- Effectuer les croisements habituels avec le seul autre lacet.
Il demeure prudent d’effectuer des tests avant un changement de technique de laçage. Le fait est que le problème peut être de source différente ; de source nécessitant l’intervention d’un professionnel ou un changement de chaussure.
Il appartient maintenant à chacun de trouver la meilleure option d’attache-soulier tout en prenant en compte que la traditionnelle méthode peut être aussi parfaite que les autres... On m’a même rappelé l’existence du fameux lacet élastique de triathlon qui s’ajuste et s’utilise comme le jouet d’un bébé !