Courir de bonne heure (de bonheur)

Courir de bonne heure (de bonheur)

La nouvelle année, l’aube du recommencement, est (enfin ?) là. À cette occasion, la plupart en profitent pour laisser le moins beau derrière en (se) souhaitant santé et bonheur. Voilà que la santé semble assez simple à trouver par l’activité physique : on bouge, on court, on est plus en forme, donc plus en santé. Mais comment le fait de bouger peut-il mener à être bien dans son corps, dans sa tête et dans son cœur ? Nous propulser vers le bonheur ?

Par expérience, je vous invite à considérer la course, activité physique individuelle en soi, comme un précieux allié dans cette perspective d’atteinte du bien-être heureux. Il est peut-être accessible de bonne heure cette année le bonheur !

S’évader mentalement en courant

La plupart des coureurs initiés peuvent confirmer que le sport leur procure un état d’esprit unique ; un état tellement agréable que le désir de recommencer est toujours présent.

En foulant les routes ou les sentiers seul(e), la pensée du « rien » et, à l’opposé, la pensée du « tout » amenant des réflexions et des solutions, se chevauchent.

Tout cela est très théorique lorsqu’on comprend la chimie du corps, entre autres, par la sécrétion d’hormones dites de bonheur : les endorphines et la dopamine. Les premières, les endorphines, entraînent une sensation de bien-être, de plaisir, voire d’euphorie, tandis que la dopamine stimule la vigilance tout en diminuant l’état de fatigue.

Tout est en place pour être au meilleur de ses réflexions grâce à un esprit clair.

L’air frais qui entre dans les poumons fait sans aucun doute un passage par les pensées pour les rendre plus fraîches. Le bonheur, c’est aussi ça !

Pour se faire physiquement du bien

Il est bien connu qu’une saine alimentation combinée à une pratique régulière et adéquate d’activités physiques est directement en relation avec plusieurs aspects physiquement positifs.

On parle, entre autres, de prévention de troubles métaboliques, dont le diabète de type 2 et de l’hypertension artérielle, de la diminution de risques de certains cancers, en plus de favoriser la santé des os.

Courir amène aussi à se développer musculairement, à améliorer sa capacité cardio-respiratoire et à modifier sa composition corporelle. Se sentir en forme, beau ou belle et bien dans son corps est gage de petits bonheurs menant vers le grand.

Et... le faire intelligemment

Comme le dit l’adage, en faire trop est comme ne pas en faire assez. La course demande tant à la tête, au cœur qu’au corps.

Ainsi, si la cadence d’une bonne progression dans l’une de ces sphères vient en conflit avec celle d’une autre, cette dernière doit l’attendre. Il faut commencer graduellement en écoutant bien ses sensations physiques et mentales... pour que le bonheur soit.

Il est où le bonheur, il est où? Pour moi, il est un peu dans la course!

Abonnez-vous à notre infolettre

Conseils, nouvelles, actualités de toutes sortes !