Avoir du plaisir à bouger est sans aucun doute la plus excellente des excellentes façons d’être actif plusieurs fois par semaine tout au long de sa vie.
Dépendamment du type de personnalité de chacun, ce bonheur à faire de l’activité physique peut s’acquérir soit en créant une habitude qui « fait du bien » ou en vivant plusieurs expériences par la variété de sports choisis.
Concernant la course, reste à savoir qui est le coureur le plus compétent : celui qui ne fait que courir ou celui qui intègre une variété de sports dans sa vie ?
Recommandation
Il y a quelques jours, le nouveau Guide alimentaire canadien a fait son entrée ; une entrée remarquée !
Quoiqu’il ait attiré toute l’attention, il faut aussi se rappeler l’existence des directives canadiennes en matière d’activité physique.
Celles-ci recommandent 150 minutes actives par semaine d’intensité modérée à élevée.
Combiner activité physique et saine alimentation demeure une bonne option tant pour le coureur que pour le multisportif... mais on ignore encore qui fera la meilleure course !
Faire juste de la course ?
Chez les enfants, la science est claire : il faut éviter la pratique intensive d’un seul sport, éviter la spécialisation hâtive.
Il faut plutôt favoriser, comme le présentait ma chronique de la semaine dernière, le développement de toutes les habiletés motrices.
Une chose est sûre, il ne doit pas y avoir que la course pour les enfants.
Chez l’adolescent coureur cheminant doucement vers l’âge adulte, la fameuse spécialisation devient parfois souhaitable, surtout si la performance est visée.
Sinon, il faut miser sur (roulement de tambour...) le plaisir ! Et souvent, chez les ados, le plaisir passe par l’amitié.
Il est probable d’en déduire que toutes les activités faites entre amis sont gagnantes.
Chez le coureur adulte, selon les objectifs, la spécialisation demeure une clé de succès avec certains bémols.
Un principe d’entraînement simple nommé la spécificité indique clairement que pour être bon en vélo, il faut rouler, et que pour être bon en course, il faut courir !
Il faut tout de même penser à intégrer d’autres sports dans des contextes particuliers où le volume de course nécessaire pour atteindre l’objectif devient trop élevé pour la quantité de stress que le corps peut supporter.
Il devient alors intéressant d’introduire ce qu’on appelle l’entraînement croisé, qui consiste globalement à investir du temps dans une autre activité pour maintenir ou même gagner physiologiquement tout en préservant le côté mécanique que sont les structures corporelles. Un volume d’entraînement trop élevé peut occasionner des blessures de surutilisation.
Alors est-ce que d’être un meilleur sportif amène à être un meilleur coureur ?
Chez l’enfant dans une perspective de développement, il faut clairement avoir en tête que de faire plusieurs activités différentes est important... bien au-delà de la performance.
Chez l’adolescent et l’adulte, tout est une question d’objectifs... et de plaisir !