Dans le corps du coureur

Dans le corps du coureur

Que ce soit par les gestes du quotidien ou par l’effort physique, le corps réagit en utilisant plusieurs mécanismes physiques ou physiologiques. Dans une journée, il s’en passe des choses « en dedans » ! Dans un contexte de course à pied, il devient intéressant de connaître l’action vécue à l’intérieur du sportif. Transportons-nous donc, à peu près comme dans le temps de la célèbre émission télévisée Il était une fois... la vie, à l’intérieur du coureur.

Dans les muscles

Les mouvements de course impliquent une série de contractions et de relâchements musculaires. Constitués de plusieurs faisceaux de fibres, les muscles interagissent en synergie les uns avec les autres pour créer des mouvements fluides.

Chaque fibre musculaire se décompose à son tour en paquets de toutes petites fibres, des myofibrilles, d’où partent réellement les contractions.

C’est lorsque ces myofibrilles reçoivent de l’énergie, l’ATP (adénosine triphosphate), qu’elles sont capables de se raccourcir en ramenant leurs têtes d’actine et de myosine ensemble.

La contraction est la simple conséquence d’un millier, voire d’un milliard de myofibrilles qui se rapetissent en même temps. Voilà le mouvement... une action musclée !

Cet autre muscle : le cœur

Le cœur est aussi un muscle. À peine plus gros qu’un poing, le myocarde est toutefois différent de la plupart par sa composition et sa façon de s’actionner.

Comme les autres organes (reins, foie, poumons, etc.), le cœur se mobilise de manière involontaire. Le système nerveux central lui envoie des commandes spéciales en fonction des besoins du corps.

Il ne suffit que d’imaginer le quadriceps crier à son ami myocarde : « Hé ! J’ai besoin d’un peu plus de sang. Je dois bien me contracter ! » pour que celui-ci s’actionne plus rapidement.

Passant d’un battement au repos à 60 répétitions par minute, le cœur peut battre, dépendamment de l’individu, jusqu’à plus de 200 battements par minute lors d’un effort de course.

Ce qui articule le corps

Les articulations sont indispensables pour que le corps puisse effectuer toutes les actions musculaires. Elles sont souvent comparées à des charnières qui unissent généralement deux os.

Elles sont composées de parties d’os, de cartilages, de capsules articulaires, de membrane synoviale, contenant le liquide du même nom, et de ligaments ou de tendons. Lors de la course, les articulations sont en quelque sorte, les « plieuses en chef » !

Les os

Les os font le travail de soutenir le squelette, à la course ou non. Il demeure intéressant de savoir que la course contribue à la santé osseuse en favorisant une bonne densité.

Plusieurs chercheurs ont déjà confirmé que la course à pied demeure un excellent moyen de prévenir le déclin de la minéralisation osseuse observé avec l’âge.

Il faut aussi savoir que les enfants coureurs qui gagnent de la « force d’os » la garderont toute leur vie !

Et le précieux cerveau

Le cerveau demeure un important moteur de toutes les actions du corps qu’implique la course. Que ce soit de manière volontaire ou non, le cerveau — supporté par le système nerveux — envoie les bons messages aux bons moments.

Voilà donc que j’ai le goût de terminer cette chronique en vous recommandant de laisser vos pensées s’évader vers le « beau » en courant... et de laisser le cerveau faire son travail !

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