Avant d’entreprendre une « démarche-qui-marche » en activité physique, la motivation est nécessaire. Ensuite, c’est la persévérance qui le devient. Elle est souvent négligée, celle-là !
La croyance populaire indique que si la motivation va, tout va. En fait, si je pouvais, j’ajouterais « à la croyance populaire » que si la motivation et la persévérance vont, tout va. Être motivé aide à persévérer et persévérer aide à rester motivé. Une belle roue qui tourne... Une « démarche-qui-marche » !
La persévérance
La persévérance est cette capacité à continuer malgré les difficultés. Sachant que celles-ci se retrouvent dans toutes les sphères de la vie, ou à peu près, il vaut mieux avoir des outils pour les surmonter. La sphère de la course à pied, de l’activité physique en soi, a bien évidemment son lot de difficultés à surmonter : manque de motivation, manque de temps, blessure, température difficile, etc. Allez hop ! On passe par-dessus les obstacles !
Dépendamment de la manière de voir les choses, les réussites peuvent toujours l’emporter sur les difficultés... Ce qui rend la vie (et la course) encore plus belle (ce qu’on appelle la « belle vie » !). La persévérance est sans aucun doute un précieux outil pour aider l’humain à cumuler un maximum de réussites afin qu’il puisse se rendre plus loin. Être persévérant demeure une grande force de vie, dans l’activité physique en particulier, dans un contexte de performance ou non. Elle est gagnante pour s’approcher du succès.
Utiliser sa persévérance
Avoir de la persévérance est une chose, mais être en mesure de l’utiliser en est une autre. Voilà que, pour atteindre un objectif sportif ou autre, il est adéquat de passer par un processus qui mène à franchir de petites étapes intermédiaires. À chaque étape, il faut garder la persévérance dans son sac à outils ! Par exemple, pour réussir un 5 kilomètres, il faut d’abord réussir à courir son premier kilomètre et tous les autres qui le suivent en les additionnant. Il faut être constant, courir souvent et régulièrement. Un processus qui peut être long, et même douloureux quelquefois. Persévérer, persévérer, persévérer !
Voici quelques trucs qui peuvent l’aider, cette persévérance :
- S’imaginer le meilleur comme le pire... L’un comme l’autre peut arriver, mais ça se passe souvent dans la zone du milieu.
- Accueillir les moments plus difficiles.
- Trouver les solutions pour pallier les difficultés.
- Se donner des objectifs.
- Fractionner ses objectifs.
- Savoir se réajuster au besoin.
- Reconnaître ses réussites.
- Vivre et célébrer la fierté.
- Savoir se récompenser.
- Contrôler ce qui est contrôlable... et accepter ce qui ne l’est pas.
De célèbres persévérants
Pour s’inspirer un peu, voici des exemples de succès supportés de précieuse persévérance :
- Terry Fox, malgré les limitations physiques liées à son cancer, s’est entraîné intensément pendant 18 mois pour traverser le Canada à la course. En plein défi, après plus de 5000 kilomètres parcourus, la recrudescence du cancer au niveau des poumons a tout arrêté. Le héros canadien est mort, mais, en plus des millions de dollars amassés pour la recherche sur la maladie à ce jour, il laisse une grande leçon de courage et de persévérance.
- En 1967, alors que les femmes ne sont pas bienvenues aux évènements de marathon, Kathrine Virginia Switzer porte fièrement le dossard numéro 261 à l’évènement de Boston. La coureuse s’était inscrite au marathon en utilisant les initiales de son prénom (K.V. Switzer). Les femmes ne seraient soi-disant pas assez endurantes pour courir la distance. Convaincue de démontrer le contraire, Kathrine Switzer a terminé la distance de 42,2 kilomètres non sans embêtements de réfractaires. En 1974, la grande Switzer remporte la victoire féminine au marathon de New York avec un temps de 3 heures 7 minutes... ce qui la plaça au 59e rang tous sexes confondus.
Et votre exemple de persévérance sportive, maintenant.